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De la tradition à l'innovation

Energic 52 - 55 : Penser collectif !

Depuis le mois d'avril, Faouzi Doghmi a pris la présidence de l'association Energic 55-52, qui réunit des entreprises meusiennes et haut marnaises. Forte d'un chiffre d'affaire de 22 millions d'euros en 2011, la structure espère passer un nouveau cap grâce aux deux groupements (GIE) récemment crées. Rencontre. 

Les Tablettes Lorraines : Comment est née l'aventure d'Energic ?collectif

Faouzi Doghmi : Suite à la décision d'installer le projet du laboratoire à Bure, une dynamique globale s'est crée et a profité dans un premier temps au personnes qui géraient les ingrastructures. L'idée a ensuite germé dans le tête de Gérard Longuet et de plusieurs industriels de lancer une action mettant en relation les entreprises de Meuse et de Haute-Marne avec les grands donneurs d'ordres qui interviennent dans le domaines de l'énergie. Il y avait un frein psychologique qu'il fallait dépasser pour se positionner sur ces marchés. Au démarrage, l'assiociation est née à la volonté de quatre industriels.

Y avait-il une certaine impatience du monde industriel qui s'est pris en main pour justement profiter de ces marchés ?

Cette impatience était légitime, car certaines entreprises avaient décidé de se structurer mais l'inertie était grande. Il a fallu se déplacer et instaurer des relation de confiance. D'où le rôle de l'association pour déverrouiller certaines situations. Areva et EDF ont joué le jeu dès le début. Après, c'est un travail de longue haleine Et après un démarrage timide, on a atteint, en 2011, 22 millions d'euros de chiffres d'affaires.

Vous avez été élu président il y a un mois. Votre action s'inscrit-elle dans la continuité ?

Totalement, même si chaque présidents apporte son caractère. Le président n'est toutefois pas seul, il agit en lien direct avec la vision partagée par le conseil d'administration. On a tous une double mission, ce qui signifie promouvoir l'association et les créneaux de développement possible, donc penser collectif et comme nous sommes tous également des entrepreneurs, on éspère un effet sous-jacent, qui sera forcément profitable pour nos entreprises individuelles.

2011 marque-t-elle une nouvelle étape avec la labellisation de l'association en grappe d'entreprises et le lancement des deux GIE ?

L'association s'est crée de manière empirique en 2007. Par son évolution et ses composantes avec 98 membres, de nouveaux cadres de travail s'imposent. Aujourd'hui, on veut créer des conditions commerciales d'échanges à l'intérieur même de notre association avec l'organisation d'un salon interne afin de faciliter les prises de marché des entreprises de services.

Comment sont nés les deux GIE ?

Certaines entreprises ont acquis des certifications mais ne parvenaient pas a se positionner sur de gros marchés. A partir de 2009, on a voulu provoquer un effet de palier. On a donc cherché une solution pour aller plus loin. Certains groupements momentanés se sont constitués. Ces initiatives n'ont pas été converties en commandes, toutefois, ça a démontré notre volonté de sortir du cadre fixe de nos entreprises. C'est le marché qui provoque l'association. Finalement, deux GIE ont été créés il y a quelques mois. Chacun a un capital et des statuts, un dirigeant et une organisation. On met a disposition nos moyens pour approcher des marchés ciblés à l'intérieur des problèmatiques de l'énergie avec le GIE qui se positionne sur les marchés de centrales hydrauliques, et l'autre GIE qui s'est spécialisé dans le levage-manutention non standard. Les deux groupements sont opérationnels et ont déjà décroché des affaires. Les associations doivent permettre d'apporter une dynamique. Mais le plus important est de pérenniser les marchés, développer notre tissu industriel et créer des emplois.

Source : Les Tablettes Lorraines

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